Le vendredi 30 mars 2018, l’affaire Hallyday revient sur le devant de la scène au tribunal de grande instance de Nanterre. Les juges devront se prononcer sur les demandes de David Hallyday et Laura Smet qui souhaitent avoir un droit de regard sur l’album posthume de leur père ainsi que sur le gel de son patrimoine.
Au cœur du problème, le testament rédigé sous l’égide de la loi californienne par lequel le chanteur lèguerait l’intégralité de son patrimoine, notamment ses droits d’artiste, à son épouse Laetitia et, en cas de décès de celle-ci, à leurs deux petites filles.
Les deux aînés du chanteur, David et Laura, avaient alors contesté le testament qui les déshéritait, ce qu’interdit la loi française.
En juillet 2014, Johnny Hallyday constituait un trust au bénéfice de son épouse. Le trust est une structure juridique permettant à une personne physique de transférer des actifs à un trustee qui a pour mission de les gérer conformément aux instructions données.
Si le tribunal a déjà demandé que le contenu du trust et les noms des trustees soient dévoilés, aucun gestionnaire du montage financier n’est encore connu à ce jour. En revanche, en cette veille d’audience, quelques détails du trust constitué par le chanteur en juillet 2014 viennent d’être révélés dans la presse.
Ainsi, Johnny Halliday aurait constitué un trust regroupant tous ses biens, à l’exception des biens immobiliers situés en France, pour protéger Laetitia et leurs deux petites filles. Il aurait en effet souhaité leur assurer des ressources financières conformes à leur niveau de vie et prévoir aussi le financement de leur éduction.
Depuis le 5 décembre dernier, date de sa mort, Johnny ne cesse de faire la une des médias et le feuilleton Hallyday semble loin d’être terminé.
Avocats Picovschi ne manquera pas de suivre l’audience du 30 mars afin de vous tenir informés…
Sources : « Héritage de Johnny Hallyday : « Libération » dévoile les montages complexes de la succession du chanteur » pour Francetvinfo.fr ; « Héritage Hallyday : « Libération » dévoile des détails sur le « trust » » pour Europe1.fr