Ce fut l’événement planétaire du XXème siècle : il y a 40 ans de cela Niel Armstrong était le premier homme à poser un pied sur la lune, a effectué son « petit pas pour l’homme ».
Alors en pleine guerre froide, le Président Kennedy annonça, dans un discours du 25 mai 1961, l’alunissage d’un Américain avant la fin de la décennie. Cette prouesse fut réalisée et sa réussite permit aux Etats-Unis « de prouver au monde lequel des deux systèmes (capitalisme ou communisme) était le meilleur » confie M.Sorensen, un conseiller de JFK.
C’est donc avec beaucoup de fierté que les USA vont fêter pendant plus d’une semaine l’anniversaire d’un exploit scientifique planétaire : la conquête de l’espace. Hier, l’équipage d’Apollo 11, Niel Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, fut accueilli à la Maison Blanche, par le Président Obama, pour un hommage très médiatisé. Les festivités vont se poursuivre au centre Kennedy, au centre spatial de Houston (lieu de la salle de contrôle) ainsi qu’au musée de l’Air et de l’Espace de Washington.
Cet anniversaire se produit, cependant, à un moment crucial pour les projets spatiaux américains. En effet, le Président des Etats-Unis a demandé un réexamen du programme Constellation mis en place en 2004 par Georges W. Bush. Ce programme a pour principal objectif l’envoi d’astronautes sur la lune d’ici 2020. Mais dans ce contexte économique difficile, tel que nous le vivons actuellement, il semble compliqué de légitimer le coût financier d’une telle exploration.
Même si beaucoup parle d’un futur retour de l’homme sur la lune et d’une éventuelle exploration et conquête de Mars, les moyens financiers et la capacité de l’être humain à surmonter, physiquement et psychologiquement, un voyage interplanétaire reste difficile.
Anne-Sophie Charpentier
Juriste