Si on s’en tient au rapport rendu par l’Observation national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc) à Jean-Louis Borloo, Ministre du développement durable, les changements climatiques de ces prochaines années risquent de couter beaucoup d’argent à la France. 

Le rapport de l’Ornec est un véritable « document de référence » pour réaliser un plan national adapté aux exigences de la loi d’orientation du Grenelle de l’environnement. Mais le Ministre a déclaré, sans grande surprise, que « la France ne sera pas épargnée par le changement climatique ».

A titre d’exemples catastrophiques, pour l’environnement et pour l’économie, on peut citer la montée du niveau des eaux qui pourrait entrainer la disparition de nombreux logements situés en bordure de mer et qui entrainerait un cout financier d’environ deux milliards d’euros ; on peut également citer l’impact désastreux de la canicule sur l’agriculture qui représenterait, par an, une perte de plus de 300 millions d’euros pour une culture de céréales classique (par exemple le blé).

Mais attention, ce changement climatique peut également avoir des effets inverses.

En effet, d’après le rapport de l’Ornec, l’augmentation des températures entrainerait une baisse de la consommation d’énergie d’environ 3% en raison de la diminution d’électricité ou de chauffage l’hiver. De plus le réchauffement de la planète devrait, sur le long terme, augmenter le taux de CO2 dans l’air et engendrer, de ce fait, une croissance de la productivité.

Effet positif ou négatif, peu importe finalement, puisque des mesures spécifiques devront obligatoirement être mises en place au niveau local. Et dans tous les cas, ce rapport va permettre d’élaborer un plan national pour s’adapter aux changements climatiques.

Anne-Sophie Charpentier

Juriste

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