Cette phrase, que l’on doit à Nicolas Hulot, témoigne de sa déception au sujet de la place de l’environnement dans la politique.
Très déçu par la suppression de la taxe carbone _ cette taxe qui avait fait parler d’elle, qui avait fait couler beaucoup d’encre, et qui avait fait l’objet d’une censure sévère de la part du Conseil constitutionnel _, il a annoncé, cette semaine, son intention de ne pas participer aux groupes de travail dans la cadre du Grenelle de l’environnement et de la mer. Pour autant, Nicolas Hulot n’est pas découragé : il demande la tenue d’un Grenelle de l’agriculture.
Va-t-on enfin réussir à donner une grande place à l’environnement en politique ? Va-t-on enfin réussir à substituer aux débats et propos, de nombreuses actions concrètes ?
L’avenir de la planète est en dépend…

Lauriane Rougé-Viance
Juriste

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