Si la plainte pour tentative de viol déposée par Tristane Banon a été classée sans suite, l’ex-patron du FMI n’en est pas encore à la fin de ses déboires avec la justice. Cette fois, le chef d’accusation est le proxénétisme.
Tout commence début octobre : le chargé des relations publiques de l’hôtel Carlton de Lille est accusé d’organiser des « parties fines » réunissant grands chefs d’entreprises, personnalités influentes et prostituées. D’après les témoignages des diverses personnes mises en cause dans l’affaire, un homme politique serait aussi impliqué : le nom de DSK est cité à plusieurs reprises.
Ce dernier est en effet accusé d’avoir participé à ces soirées placées sous le signe du libertinage. Mais ce n’est pas tout, l’enquête en cours a révélé, tel un effet domino, que les pratiques dénoncées dans l’affaire du Carlton se retrouveraient dans d’autres lieux : hôtel Murano à Paris, restaurants parisiens, l’ex-patron du FMI aurait même convié certains de ses compagnons de jeux à passer de telles soirées tarifées à New-York.
DSK souhaite être entendu le plus vite possible dans l’affaire du Carlton de Lille, affaire donc à suivre.

Jade Wu, juriste.

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