Depuis la crise de 2007, la Grèce est dans le tourment notamment à cause de sa dette et de son incapacité pouvoir la rembourser. Certains économistes considèrent qu’une sortie de la zone euro pourrait être bénéfique pour la Grèce, mais pour le moment ça ne semble pas être la volonté de la Grèce.
Les grecques ont exprimé leur volonté lors des dernières élections législatives. C’est le parti de la Nouvelle Démocratie, parti pro-européen, qui obtient le plus de voix. Cela démontre la volonté des grecs de rester dans la zone euro.
L’Europe, au travers de José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy, a montré son soutien aux grecs et à la Grèce dans cette dure et importante période. Il faut rester prudent néanmoins, même si Antonio Samaras, chef de parti de la Nouvelle Démocratie a remporté le plus de voix, son parti n’a pas obtenu la majorité. Par ailleurs, le parti d’extrême droite a fait un score d’environ 7% ce qui lui permettra d’avoir environ 20 sièges au Parlement.
Le ministre français des finances et le ministre allemand des affaires étrangères ont émis l’idée selon laquelle des délais pourraient être accordés à la Grèce dans la mise en place du plan de redressement du pays en échange d’une assistance financière.
Cependant, l’Europe conserve sa ligne de conduite à savoir que la Grèce devra être plus rigoureuse. Les marchés ont, semble-t-il, réagi favorablement à l’annonce de la victoire de la droite en Grèce. Toutefois, ce qui est important aujourd’hui c’est de rétablir la confiance en la capacité de la Grèce et de l’Europe à résorber la crise de la dette.
Gary-Alban MARAVILHA
Juriste
Le Point du 18/06/2012 : « La Grèce repousse une sortie de la zone euro » par Alain Franco
Le Figaro du 18/06/2012 : « Grèce : victoire serrée mais cruciale du camp pro-euro » par Renaud Girard et Alexia Kelafa