Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a effectué son discours annuel sur « l’état de l’Union » devant le Parlement Européen ce matin. Il y évoque notamment le terrorisme, le Brexit, ainsi que son plan d’investissement pour soutenir l’économie européenne.
A titre de rappel, le Fonds d’investissement Juncker a été créé en 2015, a permis de financer 289 opérations au sein de l’Union pour un montant total de 115 milliards d’euros. La garantie européenne a permis de financer des projets que les banques jugeaient trop risqués. Les PME en ont bénéficié à travers des accords passés avec les banques afin qu’elles soient plus enclines à accorder des prêts.
Le Fonds finance également directement des entreprises en matière de recherche-développement, de transition énergétique, de projets transfrontaliers … Les start-ups, PME et entreprises intermédiaires sont en première ligne de ces dispositifs.
Les entreprises françaises sont d’ailleurs dans le trio de tête (avec les italiennes et britanniques) à bénéficier de ces mesures, avec près de 3 milliards d’euros investis, devant générer au total 15 milliards d’euros. Celles-ci pourront donc se réjouir de la prolongation de ce plan d’investissement jusqu’en 2020.
Enfin, le président de la Commission a également évoqué la question du Brexit. Mais le discours ne devrait pas rassurer les investisseurs européens outre-manche, puisqu’il a insisté sur le fait que le marché intérieur et la libre-circulation ne peuvent être choisis « à la carte ». Mais les modalités précises et l’impact sur les sociétés investissant au Royaume-Uni ne seront connus qu’après la mise en œuvre de la procédure de sortie du pays.