La Banque des règlements internationaux (BRI) vient d’alerter les utilisateurs sur les risques inhérents aux Bitcoins. Dans son rapport annuel, elle indique notamment que les cryptomonnaies pourraient à terme paralyser Internet.
Le Bitcoin est la cryptomonnaie la plus connue et la plus répandue avec près de 30% du marché. Pas moins de 300 000 transactions sont réalisées chaque jour.
Début 2018, la BRI avait déjà recommandé aux banques centrales de réglementer les cryptomonnaies. Elle met aujourd’hui les utilisateurs en garde. Les cryptomonnaies ne seraient pas adaptées aux transactions quotidiennes en raison de l’importance des calculs informatiques et du volume de données échangées à chaque opération. Les serveurs informatiques pourraient rapidement être saturés et le réseau Internet pourrait de ce fait être paralysé.
Le fonctionnement décentralisé des monnaies virtuelles nécessite en effet que chaque utilisateur télécharge l’historique des transactions afin de procéder aux vérifications nécessaires à la validation de l’opération en cours. Le volume des données à transférer à chaque opération est donc considérable.
Un autre inconvénient, pas des moindres, doit être soulevé. Chaque transaction devant être validée, le délai de paiement peut parfois être long. La généralisation de la technologie aux opérations quotidiennes pourrait donc également créer un encombrement des files d’attente de validation interrompant ainsi le paiement pendant plusieurs heures voire plusieurs jours.
Si la BRI met en garde contre les cryptomonnaies, elle ne méconnait cependant pas l’utilité de la technologie de la Blockchain. Blockchain France la définit comme une « technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle».
Avocats Picovschi expert en matière d’optimisation fiscale, accompagne et conseille ses clients au quotidien en se tenant informé des dernières actualités sur le sujet des bitcoins.
Source : « Pourquoi le Bitcoin pourrait faire exploser Internet » atlantico.fr.
