Fin 2017, Tex, animateur phare d’une émission de France 2, était débarqué de la chaîne après avoir fait une blague sexiste sur les violences faites aux femmes au cours d’une émission en direct d’une autre chaîne.

Le 16 mai 2018, l’animateur attaquait aux prud’hommes la société de production qui l’employait pour licenciement abusif.

Le 27 juillet, le conseil des prud’hommes de Paris a tranché. Seule la requête de l’animateur demandant la requalification de ses CDD en CDI a été accueillie. La faute grave a quant à elle été confirmée.

Au cours des dix années passées à animer l’émission de fin de matinée de France 2, Tex avait cumulé pas moins de 144 CDD. Le cumul de CDD étant limité à deux par le Code du travail, le conseil des prud’hommes a accueilli la demande de l’animateur qui demandait la requalification de ses CDD successifs en un CDI. Il n’en demeure pas moins que la qualification de faute grave à l’origine du licenciement a été confirmée. L’animateur ne s’est donc vu attribuer qu’un dédommagement de 45 000 euros au lieu des 1,2 millions d’euros réclamés.

L’avocat de la défense a notamment tenu à souligner que, comme annoncé par la présidente du groupe lors de son arrivée à l’été 2015, son souhait aurait été de faire baisser la moyenne d’âge de ses animateurs. Cet argument a rapidement été réfuté par l’avocate de la société de production qui est longuement revenue sur la blague à l’origine du licenciement. Le tollé suscité par l’intervention sexiste de l’animateur aurait conduit à l’impossibilité de le maintenir à ses fonctions.

Avocats Picovschi, expert en droit social à Paris, met toute son expertise au service de ses clients victimes de licenciement abusif. Nos avocats auront à cœur de défendre au mieux vos intérêts afin de vous obtenir la meilleure issue possible au litige qui vous occupe.

Source :

Lentreprise.lexpress.fr : « Semi-défaite pour Tex aux prud’hommes », par Claire Padych, publié le 27/07/2018

Catégories : Droit social