Maintenu en détention depuis plus de 6 semaines, Carlos Ghosn comparait pour une première audience devant la justice japonaise le mardi 8 janvier. À la suite d’une demande formulée par le biais de ses avocats, le PDG de Renault s’est vu accorder une courte entrevue avec le juge afin de s’expliquer sur les motifs de sa détention.
Retour sur l’affaire…
Le 10 décembre dernier, le PDG de Renault a été mis en examen pour des soupçons de fraude fiscale et abus de confiance pour un montant d’environ 38 millions d’euros. Par la suite, un second mandat d’arrêt pour le même chef d’accusation mais au titre d’années différentes a été émis contre lui. Maintenu en garde à vue depuis le 21 décembre dernier, il fera sa première apparition devant le juge afin de s’exprimer sur les accusations qui pèsent sur lui.
En présence de la presse, l’entrevue va durer une quinzaine de minutes permettant ainsi à l’avocat du dirigeant d’échanger avec le juge sur les raisons de la détention. Par ailleurs, Carlos Ghosn aura en principe la permission de s’exprimer mais dans un temps imparti. Cette comparution a semble-t ’il vocation à obtenir des explications plus précises sur les motifs de la détention prolongée du dirigeant mis en examen. Elle permettra aussi à Carlos Ghosn de donner sa version des faits.
La garde à vue du dirigeant doit prendre fin le vendredi 11 janvier. Ainsi, il pourrait être libéré très prochainement. Encore faut-il que son avocat dépose une demande de libération sous caution et que cette dernière soit acceptée. Dans ce cas, on peut facilement imaginer qu’elle sera encadrée et assortie de conditions très restrictives.
Avocats Picovschi, compétent en droit pénal fiscal, suit de près l’affaire et ne manquera pas de vous tenir informé des tenants et des aboutissants.