Le gouvernement français éprouve une certaine inquiétude concernant le financement à long terme des entreprises françaises.
En effet, les lignes de crédit négociées avant la crise s’épuisent peu à peu tandis que les banques restent très prudentes quant à l’octroi de nouveaux prêts.
De plus, les marchés financiers ne permettent plus, à eux seuls, la levée de capitaux nécessaire à la sauvegarde de la santé économique des entreprises. Ils ne misent que sur les entreprises les plus solides. Or, l’Etat français, comme la plupart de ses voisins européens, souhaite éviter toute nouvelle faillite qui en entraînerait d’autres.
Le gouvernement français hésite donc à emboîter le pas de l’Allemagne.
En effet, Angela Merkel a prévu un plan de 100 milliards d’euros afin d’aider les entreprises dans leurs obtentions de crédit.
Les modalités de cette aide sont encore à l’étude Outre-Rhin avec deux choix possibles : soit l’Etat donne une garantie pour les crédits accordés par les banques aux entreprises soit il donne une enveloppe financière à la caisse des Dépôts de l’Allemagne qui accordera directement les prêts.
Or, pour certains économistes, les plans massifs de recapitalisation des banques décidés fin 2008 aurait du suffire pour relancer la machine économique. Ils notent également que la crise pousse les Etats à s’endetter pour soutenir leurs économies. Cette augmentation de la dette des Etats reste une source d’inquiétude même si la faillite d’un Etat membre de l’Union Européenne, dans les années qui viennent, ne semble pas crédible.
Cependant, en ce début d’année, l’Allemagne a déjà eu une petite déconvenue concernant sa première émission de dettes souveraines. Elle n’est pas parvenue à placer tout les titres qu’elle souhaitait.
Espérons, que cette déception allemande ne soit pas un présage de celle des autres pays européens. En effet, dans les mois qui viennent, les Etats membres devront encore augmenter leur dette pour parvenir à financer les différentes mesures qu’ils préconisent.
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