Mercredi 11 novembre 2009, les membres de la Commission Jupé-Rocard sont parvenus à un accord sur la nécessité d’investir dans des dépenses d’avenir. Selon Les Echos, l’investissement public préconisé serait de 35 milliards d’euros. Sept secteurs prioritaires devraient être proposés : enseignement supérieur et recherche (institut Pasteur), économie numérique (internet, haut débit), bioéconomie (diminution rapide du coût de l’électricité renouvelable), énergies renouvelables (hydroélectricité) , ville de demain, mobilités du futur et soutien aux PME innovantes.

Olivier Ferrand, rapporteur et président au groupe de réflexion Terra nova, a précisé que  le rapport final sera remis le 19 novembre au Président de la République.

Au même moment, les tensions entre Bruxelles et Paris sont palpables. La Commission européenne a demandé à la France de ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3% du produit intérieur brut avant 2013. Le gendarme budgétaire tient à ce que les Etats membres respectent la limite fixée au sein de l’Union européenne. Or, selon les prévisions, le déficit budgétaire de la France atteindra 8,2 % en 2010. Dès lors, la France réclame un délai d’un an supplémentaire.
Parallèlement, les plans de relance semblent donc  influer positivement sur les marchés financiers.
Depuis deux semaines, les Bourses américaine et européennes ont augmenté d’environ 5 %.
L’emprunt national aura-t-il pour effet d’accentuer ou de réduire le déficit ?

Le 19 novembre 2009, les priorités stratégiques et le montant exact de l’emprunt national seront présentés.
Affaire à suivre…

Audrey GREGUS
Juriste

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