Ce matin, le chef d’Etat a annoncé ses choix d’investissements publics relatif au grand emprunt national.
Fixant cinq principaux objectifs, le Président de la République, a déclaré que l’enseignement et la recherche, priorités nationales, recevraient 8 milliards d’euros chacun.
Selon lui, « la France a des laboratoires de pointe, […] mais nous souffrons de la dispersion des efforts et du cloisonnement trop fréquent entre la recherche et le monde économique ». Ainsi  sur 8 milliards d’euros consacrés à la recherche, 2,5 milliards seront consacrés aux biotechnologies.
Concernant l’enseignement supérieur, le chef de l’Etat a pour ambition de doter la France « des meilleures universités du monde ». Pour attendre cet objectif, 1 milliard seront directement investis pour créer « un gigantesque campus universitaire » à Saclay. Ainsi ce plateau devrait réunir en un seul lieu, l’Ecole Centrale de paris, l’Ecole Normale de Cachan, certaines universités parisiennes et l’ensemble des écoles de Paris Tech (qui représentent plus de douze grandes écoles de sciences et technologies) ».
Le troisième objectif et le développement des PME et PMI : elles bénéficieront pour cela 6,5 milliards d’euros. Le but est « d’aider les filières d’excellence, comme l’aéronautique, le spatial, l’automobile […] et la construction navale, à préparer l’avenir.
Pour finir, 4 milliards sont versés à l’économie numérique dont 750 millions à la numérisation du patrimoine culturel.
Bel objectif pour les investissements français mais la question du financement de cet emprunt reste la principale inquiétude pour le gouvernement. A cet égard, le Président a décidé que l’Etat financerait 22 milliards d’euros et les 13 milliards restant serait versés par les fonds d’aide remboursés par les banques.
L’autre préoccupation reste l’alourdissement du déficit public puisque selon les sources officielles il devrait atteindre plus de 8,5% du produit intérieur brut en 2010.
Le Président a annoncé qu’une conférence nationale sur les déficits nationaux sera prévue début janvier pour chercher à « sortir de la spirale des déficits et de l’endettement ».

Anne-Sophie Charpentier
Juriste

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