Avec 8,7  % de croissance en  2009,  l’activité économique a belle et bien repris en Chine.
La croissance du pays s’est accélérée tout au long de l’année dernière.
Chiffres à l’appui : au premier semestre 2009, la croissance économique chinoise a bondi de 6,2 %, elle a ensuite atteint au second semestre un taux de 7,9 %, pour gagner 9,1 % au troisième semestre. La Chine a terminé son année avec une croissance de 10,7 % (chiffre officiel du bureau national des statistiques).
Selon le gouvernement du pays, cette accélération et progression de la croissance économique serait due aux investissements très importants réalisés dans le cadre du plan de relance mis en place en automne 2008.

Dans cette lignée, certains experts ont même prédit que la Chine deviendrait la première économie mondiale en 2020, ce qui la placerait en tête devant les Etats-Unis. Le PIB des pays membres de l’E7 (groupe réunissant l’ensemble des pays émergeants du monde : Chine, Inde, Brésil, Russie, Mexique, Indonésie et Turquie), pourrait alors dépasser celui du G7 grâce à la croissance extraordinaire dont la Chine fait l’objet.
Au début des années 2000, le PIB de l’ensemble des membres du G7 représentait le double de celui des membres de l’E7. Ces dernières années, en revanche, en raison de la crise financière, les pays développés ont été rattrapés par les pays émergeants.
Selon les prévisionnistes (cabinet PricewaterhouseCoopers), l’écart entre les deux groupes devraient se réduire avec le temps. En effet, cet écart de croissance devrait se limiter à 35 % en 2010 et devrait complètement disparaître à partir de 2011.
Il est même prévu que dans les années 2030, le classement des dix plus grandes économies soit boulversé. On devrait compter parmi celles-ci la Chine, en première position, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon et même le Brésil ou la Russie.

Des changements dans le paysage de l’économie mondiale risquent de se produire dans les années à venir. Cette anticipation, réalisée par nos experts français, doit être prise au sérieux mais attendons tout de même quelques années pour obtenir des prévisions plus pointues sur les avancées de notre économie mondiale.

Anne-Sophie Charpentier
Juriste

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