Paul Allen, cofondateur de Microsoft en 1975 avec Bill Gates, poursuit onze grands noms des nouvelles technologies pour « violation de brevets ». Il se dit, cofondateur de Microsoft et propriétaire de technologies très utilisées de recherche d’information en ligne.
La société Interval Licensing, une des dizaines que Paul Allen a fondées, a lancé vendredi auprès d’une Cour fédérale de Washington des poursuites portant sur quatre brevets déposés dans le domaine de la recherche d’information en ligne.
Ces domaines sont : utiliser un navigateur web pour rechercher de l’information, alerter les internautes quand un élément les intéressant apparaît et faire jaillir des pops-up (nouveau commentaire, nouvelle information, cotation, de bourse…).
Les sociétés attaquées se défendent en accusant Paul Allen de chercher à enquiquiner la concurrence et de freiner le marché d’un « progrès bénéfique pour l’humanité ». Le porte parole de Facebook a fait savoir que la plainte est dénuée de tout fondement ajoutant que le réseau social allait « la combattre vigoureusement ».
Mais la thèse des poursuites destinées à enquiquiner la concurrence est d’ores et déjà étayée par un élément de poids : Paul Allen ne poursuit pas un des géants planétaires du secteur qui pourtant bénéficie aussi de ces brevets : Microsoft.
Paul Allen n’a pas encore précisé le montant des dommages et intérêts qu’il va réclamer.
Devin Coldewey a remarqué face à ce fait, qu’en déposant instantanément un brevet, la personne peut se rendre propriétaire non seulement des méthodes qu’elle a effectivement inventées mais aussi de toutes les dérives possibles et créations indépendantes qui ressembleraient à ces méthodes.
Céline Weber
Juriste