PepsiCo, SFR, Bonduelle, Leroy Merlin, Boulanger, La Redoute, H&M, L’Oréal, Kickers, la Fnac ou encore Décathlon … Autant de grandes enseignes qui ont accepté de se prêter au jeu de l’expérimentation de l’affichage environnemental, dont le coup d’envoi a été donné aujourd’hui.
L’affichage environnemental est une initiative issue du Grenelle de l’Environnement, qui vise à informer chaque consommateur de l’impact écologique de ses achats. L’objectif : inciter le citoyen à consommer de manière plus responsable et à choisir des produits plus respectueux de l’environnement.
L’affichage devra intégrer différents paramètres destinés à permettre au client d’évaluer l’impact de chaque produit sur l’environnement. Seront notamment indiqués la consommation d’énergie nécessaire à l’élaboration du produit, ses émissions de CO2, ses conséquences sur la biodiversité et les ressources naturelles etc.
Pour l’instant, cette mesure n’est qu’un test géant. Sur les 230 entreprises qui se sont portées volontaires pour participer à l’expérience, 168 ont été retenues, qui représentent des secteurs d’activités multiples. Un millier de produits sont concernés par l’expérience.
La Ministre en charge de l’environnement, Madame Nathalie Kosciusko-Morizet a salué cette implication : « La forte mobilisation des entreprises est un signal positif, il va nous permettre d’aller plus loin pour que chacun puisse disposer des informations lui permettant de modifier sa consommation. L’étiquette énergie sur l’électro-ménager ou plus récemment l’étiquette CO2 sur les véhicules ont prouvé leur efficacité, tout l’enjeu aujourd’hui est de réussir à passer à la vitesse supérieure en mettant en place une démarche multicritère qui nous renseigne pleinement sur l’empreinte écologique de nos achats ».
Une marge de manœuvre importante est laissée, pour l’heure, aux entreprises, qui pourront informer le consommateur de différentes manières (par l’affichage en magasin et sur le produit, certes, mais également par Internet, ou par téléphone).
Le Ministère de l’environnement, les associations de consommateurs et les associations de protection de l’environnement seront partie prenante de cette expérience et complèteront cette initiative par des campagnes d’information.
A l’issue d’une période d’un an, il est prévu que le Gouvernement remette un rapport d’évaluation au Parlement. Sur cette base pourrait être votée la généralisation de l’affichage environnemental en France.
Au niveau européen, l’initiative française fait déjà parler d’elle. A terme, peut-être pourrait-on espérer une approche harmonisée par les différents pays de l’Union Européenne, pour une consommation responsable…
Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr
Marion Jaecki
Elève-avocate
